Le piratage d’IPTV n’est plus sans conséquences. Voici ce qui vous attend.
Récemment, une affaire a attiré l’attention et rappelle plusieurs cas similaires. Le 25 septembre dernier, un tribunal grec a infligé une lourde sanction à un revendeur de boîtiers et d’abonnements IPTV : 8 ans de prison et une amende de 17 000 euros. Selon les autorités judiciaires grecques, cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre ce type de délit dans le pays.
Des particuliers déjà visés par des arrestations
L’affaire prend un tournant inédit, car les enquêteurs ont pu identifier que ce service IPTV avait généré des millions d’euros de revenus et attiré des milliers d’utilisateurs payant entre 15 et 20 euros par mois. Là où cette affaire se distingue, c’est que la justice a réussi à obtenir les informations des abonnés et envisage désormais des poursuites contre eux. Selon le média grec Skai, cité par L’Avenir :
Les autorités judiciaires ont déjà procédé à l’arrestation et à la poursuite d’utilisateurs finaux, les enquêtes sont en cours.
Ce développement est inquiétant pour les nombreux fraudeurs en Grèce, comme ailleurs dans le monde. Bien que les sanctions ne soient pas encore complètement définies, il est important de rappeler qu’en France, l’utilisation d’un service IPTV illégal est considérée comme de la contrefaçon, passible de trois ans de prison et d’une amende pouvant aller jusqu’à 375 000 euros. Cependant, dans la pratique, cette loi reste rarement appliquée à l’encontre des millions d’utilisateurs français concernés.
Des amendes sévères en Italie
D’autres pays européens sont plus stricts vis-à-vis des utilisateurs. En Italie, par exemple, un système d’amendes automatiques est en place pour sanctionner toute personne se connectant à des services illégaux de diffusion de contenu, notamment pour les événements sportifs. Luigi de Siervo, PDG de la Série A, a récemment déclaré :
Il s’agit d’une étape fondamentale dans la lutte contre le piratage. Enfin, grâce au protocole signé par l’AGCOM (équivalent de l’Arcom Ndlr) avec la Guardia di Finanza et le Parquet de Rome, les données d’identification des utilisateurs de streams illégaux seront mises à la disposition des autorités judiciaires.
Chez nos voisins italiens, ceux qui utilisent des services IPTV illégaux risquent des amendes allant jusqu’à 5000 euros. Bien que cette sanction puisse sembler dissuasive, le piratage via IPTV continue de rencontrer un franc succès. Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, nous vous invitons à consulter cette article. Quelle est votre opinion sur ce renforcement des mesures contre les utilisateurs ? Faites-nous part de vos réflexions dans les commentaires.