Les radars tourelles automatiques connaissent une croissance fulgurante sur les routes françaises. Selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), il y en a 1 362 depuis le 1er janvier 2024. Et le nombre de véhicules flashés par les radars est de 24 millions en 2023.
Autant dire que le comportement des automobilistes est scruté à la loupe alors que des radars embarqués verbalisent sur le périphérique parisien limité à 50 km/h. Les radars tourelles automatiques, aussi dits “haut perchés”, s’ajoutent à d’autres systèmes de contrôle.
Les radars automatiques ne rigolent pas avec les excès de vitesse
Par exemple, 330 radars de chantier et voitures-radars privées ou non sont présents dans l’Hexagone. Il faut noter qu’en 2023, les radars automatiques sont responsables de 96,1 % des infractions relevées pour des contrôles de vitesse. Ces dispositifs représentent donc une immense majorité des verbalisation.
Les radars tourelles automatiques ont frappé très fort en 2023 avec 6 638 356 Messages d’Infraction (MIF) générés. À titre de comparaison, les radars fixes “classiques” en ont enregistré 6 106 568 soit une baisse de 14,2 % par rapport à 2022. Quant aux radars de chantier, ils arrivent en troisième position avec 5 813 356 MIF soit 11,6 % de baisse. En tout, il y a eu 24 027 832 de MIF, un vrai carnage.
Les radars sont loin d’être les amis des automobilistes même si ces dispositifs permettent de lutter contre les infractions. De plus en plus de ces machines sont installés, notamment pour traquer les nuisances sonores ou encore le respect des Crit’Air avec les radars ZFE qui arrivent dans plusieurs grandes métropoles.
Preuve du désamour des automobilistes pour ces radars, les dispositifs sont régulièrement ciblés par des dégradations. Que ce soit des actes isolés ou pendant des mouvements sociaux. Ces engins frappent directement au portefeuille et font perdre des points, voire le permis de conduire.
Si vous voulez jeter un œil au rapport complet de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière, il est possible d’accéder au pdf à cette adresse.
