Les scancars font un malheur dans les grandes villes. Leur efficacité atteint des records, notamment à Paris. Il s’agit de véhicules dont la précision s’est améliorée depuis la venue d’un nouveau prestataire, SAGS, en 2023.
La flotte de scancars se compose de Peugeot e-208 (du 1er au 6e et du 11e au 16e arrondissement) et de Renault Zoe (autres arrondissements). Leur taux journalier de scans est énorme : 240 000 véhicules par jour. Ces scancars passent deux fois pour surveiller 120 000 places de stationnement dans la capitale français avec 14 500 forfaits de post-stationnement (FPS) quotidien.
À lire > Contrôle technique : trafiquer son AdBlue entraînera de grosses sanctions en 2025
Les scancars sont redoutables, notamment à Paris
Autant dire que ça ne rigole plus dans les grandes villes français alors que la vitesse est désormais limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien et traquée par des radars embarqués. En 2025, d’autres nouveaux dispositifs arriveront sur les routes pour contrôler diverses infractions. Et pour en revenir aux redoutables scancars, l’évolution des chiffres est spectaculaire.
Après une baisse en 2020 suite aux confinements du coronavirus, le nombre de FPS est passé de 2,6 millions à 4,5 millions en 2021. En 2022, c’est 5,3 millions avant une stabilisation, l’an dernier. Pour Paris, les recettes sont de 152 millions d’euros l’an dernier, ce qui représente 38 % des FPS dans toute la France.
Depuis le 1er octobre, un tarif majoré pour les véhicules lourds (plus de 1 600 kg pour les thermiques et 2 000 kg pour les électriques) est appliqué. L’Argus révèle un problème particulier : certaines cartes grises de véhicules anciens ne mentionnent pas le poids du véhicule dans la section « G », ce qui entraîne automatiquement l’application du tarif maximum. Il faut donc que les propriétaires de voitures de plus de 15 ans vérifient cette information et, le cas échéant, enregistrent leur plaque d’immatriculation directement auprès de la municipalité.
Les scancars présentent également des limitations, notamment lors des verbalisations de conducteurs en train de payer leur stationnement, que ce soit à l’horodateur ou via une application mobile.
Source : Auto Plus
