Un radar placé à la frontière entre la France et l’Italie, près de Menton, la vallée de la Roya et Vintimille, fait polémique après avoir infligé plus de 3 000 amendes jugées abusives. Les automobilistes l’ont même surnommé « cash-machine », vu qu’il a flashé près de 40 000 fois en seulement six mois.
Devant ce déluge d’amendes, beaucoup de conducteurs contestent et les autorités italiennes commencent à les annuler en masse. L’avocat Marco Mazzola, qui défend plusieurs de ces conducteurs, explique que 250 à 300 amendes ont déjà été annulées, et ça continue d’augmenter. « Tous les recours que j’ai déposés ont été acceptés, » confie-t-il à France 3 Côte d’Azur. Même ceux qui se sont défendus seuls ou avec d’autres avocats ont eu gain de cause.
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Des amendes jugées abusives par les conducteurs
Les conducteurs qui gagnent leurs recours n’ont plus à payer leurs amendes, et certains arrivent même à se faire rembourser leurs frais juridiques. Le radar pose problème pour plusieurs raisons : il est placé dans une zone à 50 km/h sans vrai danger, et il n’est même pas homologué comme il le faudrait en Italie.
Pour beaucoup, ce radar est juste un « piège à fric » pour générer du cash facile. Les annulations continuent de tomber, et ça devrait se poursuivre pour les prochains recours.
Les radars sont de plus en plus redoutables et rappelons qu’en 2025, de nouvelles sanctions seront infligées pour différentes types d’infractions. Il en va de même pour le non-respect des ZFE avec des dispositifs dédiés tandis que sur le périphérique parisien, des radars embarqués verbalisent ceux qui ne respectent pas la limite de 50 km/h. Ces dispositifs ne laissent pas échapper les infractions malgré des cas considérés comme abusifs par les automobilistes.