Chez Google, 25 % des lignes de code sont déjà générées par l’intelligence artificielle (IA). Les ingénieurs du géant technologique s’appuient massivement sur l’IA générative pour coder, et ils ne sont pas les seuls.
Les modèles d’intelligence artificielle trouvent de nombreux usages, mais l’un des domaines où ils excellent est le codage informatique. Chez Google, les ingénieurs s’appuient déjà largement sur l’IA pour écrire du code. Lors de la présentation des résultats du troisième trimestre, le patron de Google, Sundar Pichai, a révélé que 25 % du code de l’entreprise est désormais généré grâce à l’IA.
« Nous utilisons également l’IA en interne pour améliorer nos processus de codage, ce qui stimule la productivité et l’efficacité. Aujourd’hui, plus d’un quart du nouveau code de Google est généré par l’IA, puis revu et accepté par les ingénieurs. Cela permet à nos ingénieurs d’en faire plus et d’avancer plus vite », a-t-il expliqué.
Les développeurs intègrent l’IA générative dans leurs pratiques quotidiennes
Les ingénieurs de Google ne sont pas les seuls à s’appuyer sur l’intelligence artificielle générative pour coder. Une étude réalisée par Stackoverflow en 2024 révèle que 76 % des développeurs interrogés utilisent déjà ou envisagent d’utiliser l’IA pour coder, et 72 % d’entre eux se déclarent très favorables à cette pratique. En 2023, la plateforme GitHub a révélé que 92 % des développeurs américains utilisaient des outils basés sur l’IA.
Gemini arrive enfin sur GitHub
La déclaration de Sundar Pichai arrive au bon moment pour Gemini, l’IA de Google, qui fait son entrée sur GitHub. Cette plateforme, propriété de Microsoft, propose déjà Copilot, un assistant de codage basé sur les technologies d’OpenAI. GitHub a récemment élargi son offre en permettant aux développeurs d’utiliser d’autres modèles, comme Claude 3.5 Sonnet ou Gemini 1.5 Pro.
Pourquoi ce choix ? « Au cours de l’année écoulée, nous avons assisté à un boom des modèles linguistiques de haute qualité, petits et grands, qui excellent individuellement dans différentes tâches de programmation. Il est clair que la prochaine phase de génération de codes d’IA ne sera pas seulement définie par la fonctionnalité multi-modèle, mais aussi par le choix multi-modèle », a expliqué GitHub. En d’autres termes, la plateforme souhaite offrir aux développeurs la liberté de sélectionner l’IA la mieux adaptée à chaque tâche spécifique.
A lire aussi : Si vous faites ce métier, adoptez vite l’IA sous peine d’être remplacé
Les investissements de Google dans l’IA générative commencent à porter leurs fruits. Bien que la publicité reste la principale source de revenus de Google, la branche cloud connaît une croissance exceptionnelle au troisième trimestre, soutenue par les nouveaux produits IA destinés aux entreprises. Google Cloud alimente par exemple l’assistant My AI de Snapchat et fournit un assistant virtuel pour Volkswagen America grâce à ses modèles d’IA.