Le gouvernement français prolonge le leasing social en 2025. Ce programme, lancé l’an dernier, a été un franc succès. Le ministre délégué aux Transports, François Durovray, l’a confirmé à l’AFP, le 11 octobre.
Le leasing permet aux ménages qui remplissent les conditions de louer une voiture électrique pour environ 100 euros par mois, avec une option d’achat à la fin. En 2024, plus de 50 000 familles ont déjà pu en profiter, ce qui montre que l’initiative plaît beaucoup. Mais à cause de cette popularité, le programme a dû être temporairement mis en pause.
À lire > Les ventes du véhicule électrique français Renault 5 se portent bien !
C’est confirmé, le leasing social fait son retour en 2025
Le gouvernement avait alors promis de le relancer l’année suivante et après une première information au conditionnel, c’est maintenant confirmé. François Durovray a précisé que l’accent serait mis sur les foyers aux revenus modestes, pour mieux cibler les personnes qui en ont le plus besoin.
Toutefois, il y aura moins d’argent disponible pour ce programme en 2025. Le budget alloué aux bonus pour l’achat de véhicules, incluant le leasing social, sera réduit, passant de 1,5 milliard à 1 milliard d’euros. Les fonds iront donc en priorité aux ménages les plus modestes comme expliqué précédemment, mais pour l’instant, les détails exacts ne sont pas encore clairs.
Le ministre des Transports a aussi réaffirmé que la réduction des émissions dans le secteur des transports reste une priorité. Les voitures électriques représentaient 25 % des ventes aux particuliers en septembre, des données dont se félicite François Durovray.
Toutefois, les sociétés ont encore du travail à faire. Elles représentent la moitié des ventes de véhicules neufs et n’arrivent pas à respecter leurs obligations d’achat de modèles à faibles émissions. François Durovray cible notamment les grandes entreprises qui restent très loin du quota de 10 % de véhicules écologiques.
La transition écologique est encore loin et malgré les aides du gouvernement, les véhicules électriques sont loin d’être démocratisés dans l’Hexagone. Il reste du chemin à faire à bien des niveaux, notamment financier, pour permettre leur adoption par un grand nombre.