Les véhicules électriques chinois sont suspectés d’espionnage en Australie et aux États-Unis. Les autorités de ces pays s’inquiètent pour la sécurité nationale et pour la vie privée de leurs citoyens comme le rapporte le New York Post.
En Australie, des propriétaires de véhicules électriques de la marque chinoise BYD ont signalé une possible faille de sécurité. Selon leurs témoignages, le logiciel embarqué écouterait les conversations dans l’habitacle. Un conducteur a prouvé qu’il était possible de composer le numéro de la carte SIM interne du véhicule depuis l’extérieur et d’avoir la transmission audio de l’intérieur du véhicule vers l’appelant.
Les voitures BYD ont une grave faille de sécurité
La situation est d’autant plus alarmante qu’aucun message sur l’écran ou l’affichage numérique de la voiture n’indiquent d’appels en cours. Pire encore : impossible d’y mettre fin depuis le véhicule. Le problème persiste même lorsque la voiture est éteinte.
Un article publié par carexpert.com en janvier 2023 a déjà mis en lumière cette faille de sécurité. Un propriétaire avait déclaré : « Je n’ai pas pu mettre fin à l’appel depuis la voiture, même en ouvrant l’application téléphonique ou en appuyant sur le bouton pour raccrocher et décrocher sur le volant ».
Un autre propriétaire a reçu plusieurs appels via la SIM, possiblement car elle aurait été recyclée. « Quatre personnes ont appelé dans ma voiture… La première fois, j’ai pensé que quelqu’un s’était connecté à mon Bluetooth. Mais après la quatrième, je me suis dit qu’ils appelaient mon numéro de SIM » déclare le témoin, ajoutant que lui et ses interlocuteurs ne comprenaient pas la situation lors de ses appels.
Le distributeur australien de BYD, EVDirect, a réagi à la situation. Luke Todd, le directeur général, affirme que l’entreprise travaille avec Telstra, le fournisseur de SIM, pour résoudre le problème. « Une résolution aura lieu dans les 48 heures. Toutes les données SIM sont stockées de manière sécurisée par Telstra » explique le dirigeant d’EVDirect.
Même si les SIM sont courantes dans les véhicules modernes, ce problème se limiterait à BYD en Australie. Aucun autre constructeur automobile n’a signalé de situation similaire.
Le journaliste spécialisé en automobile Paul Gover a déclaré à Sky News que le gouvernement australien « ne sait pas » ce dont sont capables les véhicules électriques chinois.
Les États-Unis s’attaquent aux voitures chinoises
Aux États-Unis, la suspicion contre les véhicules chinois est forte. Le gouvernement souhaite interdire ces modèles pour des raisons d’espionnage et de sécurité nationale. Des militants soutiennent cette position.
La Secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, déclare : « Aujourd’hui, les voitures ont des caméras, des micros, une géolocalisation et d’autres technologies internet. Il faut peu d’imagination pour saisir ce qu’un pays adversaire peut faire à notre sécurité nationale et à la sécurité de nos citoyens« . Elle pense que « dans une situation graves, nos ennemis pourraient stopper et contrôler tous les véhicules aux États-Unis, en même temps ».
Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, approuve : « Nous avons des preuves que la Chine a placé des logiciels malveillants dans nos infrastructures critiques pour nous perturber ou nous saboter. Avec des millions de véhicules sur la route, d’une durée de vie de 10 à 15 ans, les risques augmentent« .
Source : New York Post
Bonjour
Et Tesla, avec ses véhicules, il en fait de même, non !!
Ah j’oubliais,eux ce sont des américains !!!!