Selon Greg Peters, co-dirigeant de Netflix, il n’y aura pas de formule gratuite sur la plateforme de streaming. C’est lors d’une interview pour Les Echos, ce 4 octobre, que la position de l’entreprise à ce propos a été clarifiée.
En juin dernier, Bloomberg rapportait que Netflix envisageait de lancer une formule gratuite. Mais finalement, toujours d’après Greg Peters, l’approche de la plateforme de streaming restera hybride . Entendre par là : des abonnements payants sans publicités et d’autres, avec.
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Il n’y aura pas de formule gratuite pour Netflix
Le co-PDG a reconnu l’importance croissante de la publicité dans les revenus de Netflix, mais a fermement rejeté l’idée que la plateforme deviendrait entièrement financée par la publicité. « Notre objectif est d’adopter une approche hybride efficace qui permette de satisfaire les différentes demandes », a-t-il expliqué.
Netflix a déjà testé des offres gratuites sur certains marchés, mais ces essais n’ont pas conduit à un déploiement à grande échelle. L’entreprise reste fidèle à son modèle d’abonnement, qui a fait ses preuves depuis près de trente ans, d’abord avec la location de DVD par courrier, puis avec le streaming.
La formule avec publicité, récemment lancée, a contribué à la croissance de Netflix, qui comptait 277 millions d’abonnés dans le monde en juin 2023. Cette option, moins onéreuse et partiellement financée par la publicité, a permis à l’entreprise d’attirer de nouveaux utilisateurs tout en maintenant son modèle d’abonnement.
Greg Peters a également évoqué la possibilité de lancer une chaîne de télévision linéaire gratuite, idée qui a été étudiée mais qui n’est pas actuellement une priorité. Le co-dirigeant de Netflix a souligné l’importance du modèle à la demande, offrant aux utilisateurs la liberté de choisir leur contenu et le moment de le regarder.
Pour le moment, Netflix se concentre sur son activité principale, convaincu qu’il reste un potentiel de croissance significatif dans ce domaine. L’entreprise reste ouverte aux évolutions futures de ses stratégies, mais continue de privilégier le modèle d’abonnement qui a assuré son succès.
Source : Les Echos
