Sa Xiaomi SU7 se fait bloquer à distance, n’achetez pas la berline électrique en occasion

Une histoire rocambolesque secoue le réseau social Weibo. L’histoire d’un achat d’une Xiaomi SU7, la fameuse berline électrique, qui tourne mal en Chine. L’affaire montre que les enjeux juridiques et technologiques dans le cadre du marché de l’occasion de modèles connectés.

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Tout a commencé le 7 septembre, lorsque M. Gong, résidant à Zhengzhou, dans le Henan, a trouvé en ligne une offre pour une Xiaomi SU7 d’occasion. Séduit par l’annonce, il se rend à Shijiazhuang, dans le Hebei, pour conclure l’achat. Le prix négocié est de 205 000 yuans, dont 201 000 yuans sont immédiatement réglés. Les 4 000 yuans restants devaient être payés lors du transfert officiel de la propriété du véhicule.

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Le vendeur de sa Xiaomi SU7 bloque le véhicule à distance

Toutefois, une fois de retour chez lui, les choses prennent une tournure inattendue. Le vendeur, à la surprise de M. Gong, exige un montant plus élevé, ce que ce dernier refuse catégoriquement. Pour riposter, le vendeur désactive à distance l’accès à la voiture via le système de gestion connecté, la rendant inutilisable.

Dans un premier temps, le vendeur nie l’existence d’un contrat écrit, prétextant que l’accord était verbal et donc incomplet, car le paiement n’avait pas été intégralement effectué. Il conteste aussi la demande d’augmentation de prix. Mais des échanges enregistrés entre les deux hommes prouvent qu’un accord avait bien été trouvé et que M. Gong avait payé l’essentiel de la somme.

Face à ces preuves, le vendeur change alors de tactique et accuse M. Gong d’avoir truqué les enregistrements des conversations. Déterminé à défendre ses droits, M. Gong porte l’affaire devant la justice, réclamant que le vendeur respecte l’accord et l’indemnise pour les préjudices subis.

La justice tranche en faveur de l’acheteur de la Xiaomi SU7

Des experts juridiques consultés sur cette affaire estiment que l’accord passé via WeChat et le versement d’un montant partiel constituent une exécution partielle du contrat. En outre, puisque la voiture a été livrée, le vendeur pourrait être tenu pour responsable de rupture de contrat s’il empêche le transfert de propriété.

Cette histoire soulève des questions essentielles sur la vente de voitures d’occasion, notamment celles dotées de technologies de contrôle à distance. Les spécialistes recommandent de formaliser chaque étape de la transaction à travers des contrats écrits et de conserver une trace précise des échanges pour éviter ce type de litige. Pour les acheteurs, il est primordial que les droits et obligations soient clairement établis avant de s’engager dans l’achat d’un véhicule d’occasion.


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